
Dans l’Union européenne, un grand nombre de planteurs individuels de betteraves fournissent leur production à un nombre très limité d’entreprises transformatrices. La législation européenne prévoit que les conditions d’achat des betteraves par l’industrie sucrière doivent être fixées dans le cadre d’un accord interprofessionnel écrit. Un tel accord doit être conclu avant la passation des contrats de livraison entre l’association des planteurs et l’industrie sucrière.
La négociation entre l’industrie sucrière et les représentants des planteurs sur la conclusion d’un accord interprofessionnel s’est avérée particulièrement difficile, alors que les défis qui se posent au secteur sont immenses à la veille de la mise en œuvre de ce changement radical dans la gestion du marché.
« Notre région est particulièrement propice à cette culture par la qualité de ses sols et le savoir-faire de ses producteurs qui obtiennent la meilleure production de sucre à l’ha en Europe. Les intérêts économiques, tant des planteurs que de l’industrie sucrière, sont essentiels pour l’économie agricole wallonne. Ils ne pouvaient pas être mis en jeu », a insisté René Collin.
