Les 43 résultats d’analyse disponibles actuellement montrent des niveaux de pontes faibles à très faibles. Des résultats complets seront disponibles d’ici une semaine, mais on peut d’ores et déjà affirmer que le risque est globalement faible.
Pour rappel, la mouche grise ne menace que les froments semés tard (à partir de novembre) succédant à des betteraves. Tous les semis d’octobre peuvent donc être effectués sans précaution particulière. En effet, les traitements de semences ne sont pas efficaces sur semis précoce, parce que leur persistance est trop courte pour protéger la culture d’attaques survenant à la sortie de l’hiver. De plus, les blés semés tôt ont atteint le tallage au moment de l’attaque et se défendent beaucoup mieux contre la mouche grise.
JNO : compteurs à zéro
Tout en restant loin des extrêmes, l’hiver 2016-17 aura été assez froid, pour anéantir les populations de pucerons. En mars, le Cadco pouvait donc annoncer la fin de l’épidémie. En cours de printemps et d’été, les niveaux de populations sont restés très bas. Ces conditions défavorables à la dispersion du virus de la jaunisse nanisante de l’orge (JNO) nous conduisent à un début d’automne assaini : le virus de la JNO est rare dans l’environnement, et les prochaines emblavures ne lèveront pas sous une forte pression de cette virose. Actuellement les observations montrent que les pucerons sont rares dans les maïs et dans les repousses.
Remarquez que deux variétés sont tolérantes à la JNO : Rafaela et Domino. Dès lors, même si des pucerons y étaient observés en grands nombres, ces variétés ne justifieraient aucun traitement insecticide.
