Le plan, qui fait l’objet de discussions depuis des mois, prévoit une première étape en 2025, quand l’étalement urbain sur les terres sera limité à 6 km² par an. En 2050, il sera tout simplement interdit de grignoter du territoire pour construire ; les « terres non artificialisées (toute surface retirée de son état naturel, forestier ou agricole) ne pourront être consommées ».
L’enjeu environnemental de ce projet est important. L’urbanisation a en effet de nombreux effets néfastes. Entre 1985 et 2017, 16,2 km² par an ont été artificialisés en moyenne en territoire wallon, principalement au détriment des terres agricoles. Sur la même période, la superficie résidentielle est passée de 723 km² à 1.075 km², soit une expansion de 48,7 %.
La question est maintenant de savoir comment les prochains gouvernements wallons pourront respecter cet horizon de 2050 tout en répondant aux contraintes démographiques et économiques.