Autre aspect intéressant : l’optimisation du temps de travail. « Comme la qualité du fourrage ne variera pas, on peut se permettre de ne le distribuer qu’une fois par semaine », explique Victor Etienne, le gestionnaire de la ferme.
« Pour ce faire, on a construit des râteliers, des grands blocs en acier galvanisé que l’on va pouvoir remplir de 2,3 à 2.6 t de matière sèche. »
Un bol mélangeur va non seulement mélanger la ration mais la hacher et alimenter les nourrisseurs. Six heures par semaine sont nécessaires pour réaliser ces opérations. « Alors que dans une ferme laitière traditionnelle, l’éleveur devra consacrer entre 2 et 3h par jour à la préparation et la distribution des rations. »
Une alimentation basée sur le fourrage séché a un réel impact sur la qualité du lait. Si pour l’instant, le lait est collecté par Sodiaal, le gestionnaire pense adhérer à l’appellation Lait de foin pour apporter une valeur ajoutée à la production.