dans les trois disciplines
Cette année, la désolation fut totale. Aucun de nos compatriotes prestèrent un sans faute lors du premier parcours. C’était (presque) toujours le même barrage (un triple rose et blanc) qui joua un mauvais tour à nos cavaliers pourtant très motivés.
Le barrage se disputa entre le légendaire Ludger Beerbaum sur Casello (HOLST – Casall x Carolus I), Kevin Staut/Edesa’s Cannary (HOLST – Caretino II x Lavall I), le Néerlandais Harrie Smolders, gagnant de cette qualificative l’année passée sur le Cheval de l’Année 2017 Don VHP Z (ZANG – Diamant de Semilly x Voltaire) et Christian Ahlmann/Clintrexo Z. Personne ne fit mieux que le couple allemand.
Smolders se classa deuxième devant Kevin Staut.
Le meilleure prestation pour la Belgique vint de Céline Schoonbroodt sur Cheppetta (HOLST – Cheppetto x Cash), 7e au terme de cette qualificative.
Le prototype du cheval de dressage moderne
L’élevage de chevaux de dressage se fit d’abord remarquer en Allemagne il y a près de deux décennies déjà. Le KWPN piaffa relativement vite dans leurs pas. Cette année à Malines, dans le qualificative pour la FEI Worldcup Dressage, ce fut le sacre du cheval de dressage néerlandais à part entière et l’entrée d’une race baroque – enfin - sur le podium.
La victoire fut effectivement remportée par le Néerlandais Hans Peter Minderhoud sur son pur produit KWPN Dream Boy (Vivaldi x Ferro). Un cheval très jeune également(10 ans) et une replique du légendaire Ferro, avec la touche moderne de Vivaldi. Un cheval de dressage qui résistera au moins «4 saisons»! La cavalière Allemande Helen Langehanenberg, également une habituée de Malines se classa deuxième avec Damsey, cheval hanovrien par Dressage Royal x Ritual.
La surprise sur ce podium fut le Lusitanien Coroado (Ruby x Xaquiro), après un Freestyle en complète harmonie avec se cavalière portugaise Maria Caetano.