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« Je ne regrette pas d’avoir

opté pour les circuits courts vu l’état de la filière bovine »

À la tête d’un troupeau limousin bio depuis 1997, Jean-Yves Jamoye a fait évoluer sa manière de travailler voici 5 ans, en se tournant vers la vente en circuit court. Si ce changement de cap a nécessité d’investir dans un atelier de découpe, il lui permet aujourd’hui d’assurer la rentabilité de la ferme et d’entrevoir l’avenir avec davantage de sérénité. En effet, l’outil accueillera bientôt un de ses fils, qui souhaite intégrer l’exploitation

familiale au terme de sa formation de boucher.

Ses grands-parents étaient agriculteurs… Son papa, expert-comptable de profession, élevait quelques têtes de bétail une fois ses journées terminées et a repris la ferme en 1981… C’est donc tout naturellement qu’en 1995, son graduat d’agronomie en poche depuis un an, Jean-Yves Jamoye lui succède à la tête de l’exploitation familiale.

Durant plusieurs années, l’éleveur fait évoluer la ferme. Il quitte progressivement les anciens bâtiments qu’occupaient ses grands-parents au profit d’une nouvelle structure, plus adaptée à l’élevage d’un...

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En matière de bail à ferme : «Le peuplier que je plante aujourd’hui, sera-t-il encore à moi dans 20 ans?»

Droit rural Dans le reportage consacré à la populiculture, Tanguy Duphénieux pointe les nombreux obstacles à cette forme d’exploitation. Parmi eux, il évoque notamment le flou juridique entourant le bail à ferme, qui ne précise pas clairement à qui appartiennent les arbres plantés sur un terrain loué. Louise et Henry Van Malleghem, avocats au Barreau de Tournai, apportent leur éclairage sur la question.
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