Les pertes de rendement sont chiffrées à 100 millions d’euros, allant jusqu’à dépasser les 1.000 €/ha au sud de Paris, zone la plus atteinte avec une production amputée de 30 % selon des prélèvements.
À moins de trois mois de la récolte, la CGB avance une estimation de 80 t/ha, au « plus bas depuis plus de 15 ans ». Un sentiment de colère anime les betteraviers, d’après le syndicat : les produits encore autorisés s’avèrent inefficaces, à contre-courant sociétal car utilisés en pulvérisation, causant de surcoûts de 80 €/ha. Ce qui pourrait se transformer en découragement , au point de faire chuter les surfaces l’an prochain, avance le directeur général Pierre Rayé.
La Confédération générale des planteurs de betteraves français réclame au ministère de l’Agriculture une solution efficace de protection des betteraves, via l’enrobage des semences, pour 2021 ; une indemnisation des planteurs sinistrés, une accélération de la recherche contre la jaunisse virale.











