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Un soutien à la relocalisation de l'alimentation

En septembre dernier, le Gouvernement wallon lançait un appel à projets visant à soutenir une dizaine de dynamiques territoriales contribuant de manière durable à la relocalisation du système alimentaire wallon.

Temps de lecture : 2 min

Parmi les 46 projets variés et innovants qui ont finalement été retenus, pour un montant total de près de 11,7 millions d’euros, un projet initié dans le cadre de la vision territoriale du Cœur du Hainaut a été sélectionné.

À travers cette dynamique supra-communale visant le développement d’une alimentation plus durable en Cœur du Hainaut, qui porte le nom «AD Coeur du Hainaut», les 4 partenaires à l’initiative du projet, Hainaut Développement, l’Observatoire de la Santé du Hainaut, Idea et UMons, entourés de 13 acteurs locaux se réjouissent de débuter la mise en œuvre d’un projet innovant et porteur de sens pour le territoire.

Inscrit dans le cadre de la dynamique «Cœur du Hainaut 2050», le projet vise à rassembler les acteurs qui œuvrent au développement d'une alimentation plus durable sur ledit territoire et à fédérer et créer des synergies entre leurs projets, afin d'établir une stratégie cohérente en matière d'alimentation, qui permettrait de solliciter des moyens (humains, financiers, logistiques et autres), et in fine d'améliorer la situation socio-économique du territoire.

Du point de vue de l’alimentation, «AD Cœur du Hainaut» a pour ambition de rendre le territoire plus résilient face aux enjeux à venir. Pour ce faire, il est nécessaire d'aborder cette ambition sous un angle global: envisager tous les maillons de la filière alimentaire en incluant l'insertion socioprofessionnelle, la promotion de la santé et le développement des circuits courts.

« Le projet constitue une première réponse aux questions sociétales qui ont jailli lors de la crise sanitaire : comment répondre à la demande croissante des consommateurs de disposer de produits locaux, de qualité et diversifiés ? Comment faire évoluer le système alimentaire pour qu’il réponde aux enjeux sociaux et environnementaux ? » détaille Jacques Gobert, président d’Idea.

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