
Les améliorations génétiques des cultures – grâce aux NBT en particulier – au cours des dix prochaines années « ont le potentiel de contrecarrer environ 55 % de la baisse des revenus agricoles qui peut être attribuée aux impacts sur la production et l’approvisionnement de la mise en œuvre de ces stratégies », conclut ce travail mené par l’institut de recherche HFFA (Humboldt Forum for Food and Agriculture). Les NBT accéléreront de 18 % les progrès de la sélection végétale par unité de temps, estiment les auteurs.
Réviser la législation
Pour le secrétaire général d’Euroseeds, Garlich von Essen, après la publication de l’étude sur les nouvelles techniques génomiques de la Commission européenne, celle-ci doit maintenant lancer « une action urgente pour mettre sa législation, vieille de plus de vingt ans, en phase avec les progrès scientifiques », et proposer « un cadre politique et réglementaire qui favorise pleinement l’adoption de l’innovation en matière de sélection végétale ».
