
C’est en Pologne où la situation est la plus préoccupante. Elle doit faire face à deux fronts : un à l’Est, à la frontière avec l’Ukraine et la Biélorussie, et un autre au centre du pays où les cas sont en augmentation du fait notamment d’une baisse de vigilance des petits producteurs.
Le gouvernement polonais a récemment annoncé un programme de soutien au secteur de l’élevage porcin de 43,6 millions € pour aider à l’amélioration de la biosécurité dans les exploitations, mais aussi à faire face aux faibles prix payés aux producteurs dans les zones touchées et à la reconstitution de la population porcine.
La maladie avance inexorablement vers l’ouest. Un vaccin est espéré, mais à ce stade, malgré les 40 millions € dépensés depuis huit ans par l’UE pour soutenir la recherche en la matière, aucun vaccin n’est disponible sur le marché. Pourtant, prévient, la Commission, « on ne pourra pas éradiquer la maladie sans ce vaccin ». En attendant, le gros du travail porte sur la gestion des populations de sangliers sauvages, en collaboration avec les fédérations de chasseurs auprès desquels la commission dépense des millions € en mesures de sensibilisation.
