des démonstrations, des animations et des concours autour du mouton. Si le Bleu du Maine
a tenu son 36e concours le samedi, 5 autres races se sont aussi disputées les meilleurs
individus le dimanche avant de laisser place à la nouveauté du week-end :
un concours interraces mettant en concurrence les couples
les plus représentatifs de chaque race.

Le 36e concours Bleu du Maine dans la continuité
Nous recherchons des animaux assez grands, assez bleus, avec du format, de bons aplombs… Et les éleveurs tête se font de plus en plus talonnés par les plus petits éleveurs qui investissent également dans la génétique. L’écart entre la tête et la fin de peloton des éleveurs tend à diminuer, c’est tout bénéfice pour la race. « Les progrès sont constants et on voit les troupeaux s’homogénéiser », poursuit-il.
« D’un point de vue sélection, on va dans le bon sens, il reste à nous accorder sur la partie toilettage. En effet la façon de présenter nos animaux est différente d’un éleveur à l’autre et ça fait parfois l’objet de discussions. La commission raciale doit pouvoir harmoniser ces critères de présentation. Une journée de formations avec les différents éleveurs devrait permettre d’aller en ce sens. »
Un 1er interprovincial à Battice
Le dimanche, en collaboration avec l’association provinciale des éleveurs ovins liégeois, 200 moutons de 5 races différentes (Texel belge, Texel français, Swifter, Vendéen et Rouge de l’ouest) ont pu être présentés en concours provincial. C’est la première confrontation multi-races qui était organisée en Wallonie depuis depuis les événements liés au Covid-19.
« Il y avait donc une certaine attente de la part des éleveurs pour faire un événement digne de ce nom et ainsi en faire une vitrine de ces élevages. Il est vrai que vu le public drainé par la Foire, c’était le bon moment pour resortir les animaux. Un si gros concours n’avait d’ailleurs jamais été organisé ici », admet David.
Si les éleveurs aimeraient pérenniser l’initiative dans la durée, pour David Jacqmin, c’est davantage une question d’infrastructures qu’une question de motivation. En effet, cette année, l’événement a pu se tenir suite à l’annulation de l’Ecole européenne des jeunes éleveurs. À voir avec les organisateurs quelle sera la meilleure formule qui permettra à ces événements de pleinement se conjuguer, laissant ainsi exprimer le potentiel de tous ces élevages.
Un challenge interraces
