devrait marquer le pas en 2022

En 2021, la production est estimée à 150,2 Mio t, soit une augmentation de 0,03 % par rapport à 2020. À l’exception du secteur de l’alimentation porcine (en recul), tous les autres secteurs se sont maintenus ou ont augmenté légèrement leur production.
Entre la baisse de la demande (chinoise en particulier), les coûts élevés des céréales fourragères et l’impact de la peste porcine africaine, la production d’aliments pour porcs a diminué de 1,5 % en 2021.
Réduction du cheptel aux Pays-Bas et en Belgique
Selon la Fefac, les pays les plus touchés par ce recul ont été l’Allemagne, la France, le Portugal et l’Espagne. Les Pays-Bas et la Belgique ont pour leur part poursuivi la réduction de leur cheptel afin de réduire les émissions environnementales agricoles. Le secteur de l’alimentation des volailles de l’UE a, lui, vu sa production augmenter de 1,1 % par rapport à l’année précédente, rattrapant ainsi en partie les pertes enregistrées suite aux mesures de confinement de 2020 et 2021.
Une baisse a néanmoins été enregistrée en Allemagne, en France, en Belgique ou en Pologne en raison des coûts élevés des matières premières, de la propagation de l’influenza aviaire et de la stagnation des prix au détail des œufs. La production d’aliments pour bovins a, quant à elle, très légèrement augmenté de 0,2 % en raison d’une hausse de production en Irlande, en Bulgarie et en Autriche (+6 %) suite à des épisodes de sécheresse qui ont eu un impact sur la production d’herbe.
Recul attendu de la production d’aliments pour porcs et volailles
Et pour 2022 compte tenu des incertitudes économiques liées à la guerre en Ukraine, la Fefac prévoit que les secteurs du porc et de la volaille réduisent leurs activités. Les membres de la Fefac s’attendent donc à voir leur production reculer de 4,2 % pour les aliments pour porcs et de 3 % pour les aliments pour volailles.
La production d’aliments pour bovins devrait, elle, diminuer de – 1,6 %.
