
« Nous aimerions qu’il soit renouvelé et peut-être même étendu pour inclure plus d’engrais », a déclaré un responsable onusien qui s’est dit « raisonnablement confiant » quant au renouvellement de l’accord. La porte-parole de l’Onu en charge du dossier, a également indiqué que « l’accord sera automatiquement prolongé pour la même période, sauf si l’une des parties notifie à l’autre son intention d’y mettre fin ou de le modifier ».
À ce jour, cet accord a permis d’exporter par voie maritime près de 2,5 millions de tonnes de céréales ukrainiennes, ce qui a entraîné une baisse pendant quelques mois des prix alimentaires mondiaux. Mais l’incertitude entourant la prorogation de l’accord a poussé de nouveau les prix vers le haut au cours du mois de septembre. En parallèle, l’Onu tente également de « lever les derniers obstacles aux exportations de céréales et d’engrais russes ». Moscou se plaint notamment de ne pas pouvoir vendre sa production et ses engrais en raison des sanctions touchant notamment les secteurs financiers et logistiques.
