« Il s’agit d’une ligne complètement séparée du reste de l’abattoir, qui permettrait d’euthanasier sans cruauté n’importe quel porc en Saskatchewan ou dans l’Ouest canadien », précise le CDPQ.
Ce projet a bénéficié de subventions du gouvernement de la Saskatchewan (700.000 $), ainsi que de l’organisation professionnelle Sask Pork (300.000 $). Quant à l’abatteur Donald’s Fine Foods, il a déjà consenti 12,7 millions $ de travaux dans cet ancien abattoir bovin, converti pour les truies de réforme, et qui devrait être opérationnel dans l’année.
Cette ligne dédiée aux crises sanitaires vise à limiter les perturbations du marché dans une province qui « dépend beaucoup des exportations de viande et de produits du porc ». La Saskatchewan produit « quelque 2,3 millions de porcs » par an, note le CDPQ, précisant qu’« une bonne partie se fait transformer en dehors de la province ».
S’y ajoutent « environ un demi-million de porcelets sevrés, qui sont exportés aux États-Unis ». Le Canada dans son ensemble est largement tourné vers le marché international : avec 2,1 millions de tonnes de viande en 2021 (un peu moins que la France), le pays est le septième producteur mondial, mais le troisième exportateur.











