
À cause de ces travaux, les vaches ont dû emprunter un autre chemin, avec des cailloux, ce qui n’a pas échappé à l’œil expert d’Yves Loric, qui a dû prodiguer des soins à plusieurs bovins. Et quand le pareur a fini son travail, l’éleveur doit prendre le relais puisque ce sont les exploitants qui se chargent d’enlever les pansements. « Yves nous donne un petit outil pour que ce soit plus facile. On y va vraiment tout doucement. Mais, on a de la chance, c’est une race de vache assez calme », poursuit Jean-Louis Demarbaix qui, outre le parage bi annuel, prend plusieurs mesures pour améliorer l’état des pieds des bovins. « Une alimentation équilibrée, avec beaucoup de fibres, est primordiale. Il faut aussi que l’habitat soit bien nettoyé », explique celui qui quand on lui demande ce que représentent les boiteries répond du tac au tac : « C’est vraiment la bête noire des éleveurs. Une vache boiteuse ne va pas manger correctement, cela va se ressentir lors de la traite, la production de lait va baisser. Puis, il s’agit aussi du confort de l’animal. C’est pour ça que même si faire appel à un pareur a un coût, au final, nous sommes gagnants ! ».
