
Comme nous le verrons, un jardin fruitier, si petit soit-il peut, contribuer de manière non négligeable à la biodiversité d’une zone urbanisée.
Verger d’amateur… et professionnel
En raison de leur plus grande diversité de composition, les vergers d’amateurs sont donc plus favorables à une biodiversité meilleure que les vergers professionnels.
Un peu de matériel… et des conseils avisés
L’outil de base qu’il faudra se procurer est une loupe de botaniste à grossissement de 10X. Il faudra aussi confectionner un filet destiné à recueillir, lors du frappage de la ramure, les diverses choses qui en tomberont : dimensions 30 x 30 cm, garni d’une toile blanche ou beige. S’y ajoutent un bâton solide (type « matraque » de 30 cm), des pots en verre ou en plastique à couvercle étanche pour recueillir les captures, un petit sécateur et un greffoir. Pour certaines captures spéciales, un petit filet à papillons, un burin et un marteau, voire une petite bêche.
Un carnet de notes et un petit appareil photographique numérique sont utiles afin de mémoriser les circonstances de la « chasse » : date, lieu, météo, déroulement… Comme les captures seront principalement des insectes, leur identification après retour « at-home » demande de recourir à une personne plus expérimentée et de se procurer un « bon » manuel, c’est-à-dire suffisamment complet.
Pour identifier les plantes, on trouvera plusieurs manuels suffisamment complets qui présentent la flore « basique ».
Le « parrainage » d’une personne expérimentée est utile, voire indispensable pour atteindre un niveau de connaissance suffisant pour éviter de se décourager en entrant dans des « voies sans issue » où l’on s’égare lors de l‘identification des captures. La même personne pourra indiquer les endroits où trouver des individus recherchés.
Un piège lumineux peut compléter les captures d’une chasse ambulante
Une chasse ouverte en toutes saisons
L’observation hivernale : toutes les espèces
Elle peut se faire en plein hiver, à l’occasion de la taille d’hiver, lorsque les arbres sont dépourvus de feuillage et que la couverture herbacée du sol est bien visible.
L’observation pré-florale
Elle se fait lorsque les boutons sont prêts à éclore, espèces par espèce, et même variété par variété dans certains cas. L’échelonnement des floraisons dans un verger peut s’étaler sur plus de six semaines.
L‘observation florale
On choisira un moment où la majorité des fleurs sont épanouies, et où elles attirent différents insectes butineurs.
L’observation post-florale
Elle a lieu lorsque tous les pétales sont tombés, et que le grossissement de l’ovaire des fleurs fécondées se manifeste. À ce moment, les fleurs non ou mal fécondées jaunissent puis se détachent.
L’observation au stade « jeunes fruits »
Il faut observer au moment où les fruits ont approximativement la moitié de leur calibre final.
L’observation à la récolte
Les êtres vivants à rechercher
Comment accroître la biodiversité du verger ?
