Ce sont, tout d’abord, les maladies de catégorie A normalement absentes de l’UE et soumises à éradication immédiate, telles que la grippe aviaire hautement pathogène, la peste porcine africaine, la variole ovine et caprine, la dermatose nodulaire contagieuse.
Les maladies de catégories B et C doivent respectivement être contrôlées par tous les États membres et soumises à éradication obligatoire et à leur contrôle volontaire avec une éradication facultative. On parle ici de brucellose (B), tuberculose, rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR), diarrhée virale bovine (BVD), ou encore de la maladie d’Aujeszky, ces dernières étant de type C.
Enfin, l’Europe est confronté à l’irruption de maladies à transmission vectorielle qui touchent certains États membres depuis plusieurs années, par exemple la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou la maladie hémorragique épizootique (MHE).
Enfin, l’Europe est confronté à l’irruption de maladies à transmission vectorielle qui touchent certains États membres depuis plusieurs années, par exemple la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou la maladie hémorragique épizootique (MHE). Er ss skdskjdhkbfbdsfb jksdjhsdfhosdfh jkjhuiojdfodfjoijjfiodi.
rie où la situation est redevenue normale en décembre dernier. Quant à la Grèce, elle n’a plus enregistré le moindre foyer depuis le 24 janvier de cette année.
La stratégie vaccinale au secours des troupeaux
La vaccination a permis de circonscrire des maladies. La dermatose nodulaire contagieuse fait partie de celles-ci.
Cette maladie virale enzootique qui sévit en Afrique sub-saharienne a été détectée pour la première fois en Turquie en novembre 2013. Elle s’est ensuite étendue à l’Europe, tout d’abord à la partie européenne de la Turquie en mai 2015, puis dans les Balkans en 2016.
Cette année-là, la mise en œuvre par l’UE d’une stratégie vaccinale a eu un effet protecteur pour les pays qui ont bénéficié d’une forte couverture et a permis d’arrêter la progression vers d’autres.
Aujourd’hui, seules la Bulgarie et la Grèce continuent à vacciner leurs troupeaux.
Qu’en est-il des maladies résiduelles ?
L’Europe est sur le point de se débarrasser de la tuberculose et de la brucellose. Seuls quelques territoires en son sein mettent encore aujourd’hui en œuvre des programmes d’éradication.
Pour certaines maladies de catégorie C, l’éradication est optionnelle. Certains pays bénéficient déjà d’un statut indemne de rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) et de diarrhée virale bovine (BVD). C’est le cas de l’Allemagne, du Danemark, de la Finlande, de la Suède et de l’Autriche pour ces deux maladies.
La fièvre catarrhale ovine est quant à elle beaucoup plus difficile à maîtriser, notamment en matière de biosécurité. De bons vaccins existent néanmoins pour la majorité des sérotypes, ce qui rend l’éradication de la maladie possible. De nombreux États membres en sont d’ailleurs indemnes.
Préservation d’un statut zoosanitaire élevé dans l’UE
La lutte contre les maladies est multifactorielle. Elle dépend de leur type (virale, bactérienne) ou leur transmission (vectorielle, contact, aérosol, fomite…) tandis que l’on peut aussi questionner les comportements des opérateurs ou encore les éventuels contacts avec la faune sauvage.
Quant au niveau de biosécurité, il sera déterminé, lui aussi, par une série de facteurs tels que la taille et la structure de l’exploitation, le type d’élevage, sa densité ou encore le climat, pour ne citer que quelques éléments.
Préserver un statut zoosanitaire élevé en Europe passe par une garantie de la biosécurité au niveau de l’exploitation en elle-même mais aussi des produits germinaux (semences, embryons, ovules) et le transport des animaux et des personnes aux frontières.
Bref, pour Barbara Logar, la biosécurité procède de la sensibilisation et de la responsabilisation de tous. Red ,mkl,knsdqlijdhhkufdhufhd huufdh jhdfhfuiodh kjhdfudh iufgtgrrkn, kxbcjhbbyhgq khbhsduisu.
Mise en œuvre de la biosécurité, mais encore ?
S’il est aisé d’évoquer et d’encourager la biosécurité, la mettre concrètement en œuvre peut s’avérer parfois plus complexe que prévu.
Acheter des produits adéquats, nettoyer scrupuleusement son exploitation, restreindre ou empêcher l’accès des bâtiments à des personnes non autorisées sont en effet des mesures peu onéreuses et faciles à appliquer, la biosécurité peut aussi mobiliser des fonds conséquents.
C’est le cas quand il s’agit de construire de nouvelles infrastructures ou de former du personnel et des exploitants pour leur permettre d’acquérir les compétences plus élevées en la matière.
Le concept « One Health »
Définie comme un travail de stratégie, d’efforts et de planification visant à protéger la santé humaine, animale et environnementale contre les agents pathogènes, la biosécurité s’inscrit dans le concept « One Health » (une seule santé) et repose sur l’importance d’une collaboration multidisciplinaire coordonnée au niveau local, national et international, afin d’atteindre un niveau de santé optimal pour l’homme, l’animal et notre environnement.
C’est justement cette imbrication évidente des différentes santés qui démontre tout l’intérêt des efforts de prévention mis en œuvre notamment vis-à-vis des zoonoses, des travaux autour de la biosécurité ou encore des stratégies de diminution de l’utilisation des antibiotiques ou des antiparasitaires.
Autant d’orientations déjà appliquées par des agriculteurs dans leurs exploitations. Nous y reviendrons dans une prochaine édition.
de notre correspondante
Marie-France à Vienne