Cette hausse de la balance commerciale, qui a atteint 6,7 milliards d’euros (Md€), s’explique avant tout par une croissance des exportations (+ 8 % à 20,1 Md€) plus élevée que celle des importations en mars (+ 2 % à 13,5 Md€). Au niveau des filières, Bruxelles constate une nouvelle fois l’augmentation considérable de la valeur des exportations d’olives et de l’huile d’olive (+ 615 millions d’euros (M€), + 51 % par rapport à 2023), en raison de la hausse des prix puisque les volumes ont diminué. À l’opposé, les exportations de céréales de l’UE ont, elles, augmenté en volume (+ 30 %, principalement en blé) tout en diminuant en valeur (-160 M€, -4 %) à cause de la baisse des prix.
La Chine, un incontournable partenaire
Concernant les partenaires commerciaux, si la Chine (6 % des exportations) reste l’une des trois principales destinations des produits agroalimentaires de l’UE, avec les États-Unis (12 %) et surtout le Royaume-Uni (22 %), elle est celle qui a connu la plus grande réduction de sa valeur au cours du premier trimestre (-477 M€, -12 %).
Dans son rapport mensuel, la commission explique cette situation par la baisse des volumes et des prix pour les deux principaux produits d’exportations de l’UE vers la Chine, à savoir : les préparations de céréales (-402 M€, -40 %) et la viande porcine (-278 M€, -36 %) qui fait actuellement l’objet d’une enquête antidumping de la part de Pékin dans le cadre de tensions commerciales croissantes entre l’UE et l’empire du Milieu.
