Les auxiliaires et les mesures prophylactiques permettent de réduire les risques de développement trop important des populations de limaces. Plusieurs espèces de carabes et de staphylins dévorent leurs œufs. Leur action est donc précieuse vis-à-vis des pontes, dès le début du printemps. Pour favoriser les carabes et les auxiliaires, il convient de maintenir des zones refuges enherbées aux flores diversifiées constituant un maillage autour des parcelles. Il est important d’y penser dès à présent.
Les façons culturales superficielles exposent les œufs à la déshydratation par le soleil et perturbent l’habitat des adultes.
Le sol travaillé finement en surface limite les mouvements des limaces. À l’inverse, ceux préparés de manière très grossière facilitent leur installation.
Le broyage des débris de cultures favorise la décomposition de ceux-ci et réduit les possibilités pour les limaces de se nourrir entre deux cultures. Les collets de laitues, les tiges de choux sont des refuges nourriciers.
Les hersages superficiels permettent d’exposer les pontes au soleil, favorisant ainsi leur déshydratation. Peu après chaque opération, les bêtes sont présentées au regard de prédateurs. La réduction de l’enherbement par ces façons culturales répétées réduit d’autant les réserves nourricières.
Toujours pour lutter contre ces gastéropodes, des techniques complémentaires sont possibles avec des produits agréés. Une bonne estimation préalable des risques est requise en toutes situations afin d’éviter les interventions inutiles. Ils seront employés avec parcimonie (il en faut très peu par m²) et en dernier recours.
F.
