Accueil Archive

En Uruguay : « Un système compétitif »

Temps de lecture : 2 min

Cette année, Caroline Battheu-Noirfalise a eu l’opportunité de se rendre en Uruguay, l’un des pays concernés par le Mercosur, durant une période de deux mois. « L’objectif était de calculer leur contribution à la sécurité alimentaire. » Elle y a mené des recherches dans des fermes d’élevage allaitant. « C’est un pays où presque 90 % du territoire est constitué de prairies permanentes. Il y a très peu de cultures car les sols sont sensibles à l’érosion. Sur ces 90 %, l’élevage est omniprésent, avec des vaches en pâturage toute l’année. »

Elle a travaillé avec l’équipe de recherche « Écologie du pâturage », dont l’objectif est de faire correspondre le stade physiologique des vaches, comme leur cycle de fertilité, avec la croissance de l’herbe. En collaboration avec les éleveurs, ils ont réussi à améliorer les performances économiques et environnementales des exploitations, sans utiliser d’intrants, uniquement par une gestion optimisée de l’élevage.

« Il y a très peu de main-d’œuvre, pas de bâtiments, pas de fertilisants, ni d’aliments complémentaires utilisés. Les coûts de production sont donc faibles, et comparés à ce que l’on observe en Wallonie, cela peut sembler inquiétant car ils sont vraiment compétitifs. De plus, c’est de la viande qui peut être finie à l’herbe et de très bonne qualité. »

Néanmoins, ces agriculteurs font face à leurs propres problématiques. Citons notamment le surpâturage, avec l’érosion des sols, et la crainte pour le maintien de la biodiversité.

D.T.

La Une

Les normes de réception, à quelques jours de la récolte 2025

Cultures Nous présentons ci-après les normes de réception des céréales, oléagineux et protéagineux, livrés par les producteurs au négoce-collecteur, telles qu’elles ont été établies par le syndicat national du commerce des céréales et autres produits agricoles, Synagra.
Voir plus d'articles
Le choix des lecteurs