Elle a travaillé avec l’équipe de recherche « Écologie du pâturage », dont l’objectif est de faire correspondre le stade physiologique des vaches, comme leur cycle de fertilité, avec la croissance de l’herbe. En collaboration avec les éleveurs, ils ont réussi à améliorer les performances économiques et environnementales des exploitations, sans utiliser d’intrants, uniquement par une gestion optimisée de l’élevage.
« Il y a très peu de main-d’œuvre, pas de bâtiments, pas de fertilisants, ni d’aliments complémentaires utilisés. Les coûts de production sont donc faibles, et comparés à ce que l’on observe en Wallonie, cela peut sembler inquiétant car ils sont vraiment compétitifs. De plus, c’est de la viande qui peut être finie à l’herbe et de très bonne qualité. »
Néanmoins, ces agriculteurs font face à leurs propres problématiques. Citons notamment le surpâturage, avec l’érosion des sols, et la crainte pour le maintien de la biodiversité.
