la culture peut être chère et risquée
très difficiles et coûteuses.
Les rendements 2024 (43,8 t/ha en moyenne) sont inférieurs de 0,6 t/ha à la moyenne quinquennale ainsi qu’au rendement moyen de l’année dernière (tous deux à 44,4 t/ha).
Les rendements des parcelles de pommes de terre dans l’ensemble de la zone Nepg étaient très différents, allant de moins de 20 t/ha à plus de 70 t/ha, en fonction, principalement, des dates de plantation.
La superficie totale de l’UE-04 a augmenté de 37.700 ha (+ 7,2 %) et la production totale a augmenté de 6,9 % pour atteindre 24,6 millions de tonnes (+ 1,6 million de tonnes). Dans le même temps, les besoins de l’industrie de la transformation sont également plus élevés.
Coûts de production plus élevés aux champs et dans les hangars
Dans l’ensemble, les coûts de production de 2024 ont été plus élevés que ceux de 2023. En moyenne, ces coûts ont augmenté d’au moins 1.000 €/ha. Dans de nombreux cas, ils ont évidemment concerné le poste des plants (égermage, coupe, séchage et refroidissement en attendant les plantations) et/ou le contrôle plus onéreux du mildiou. Cette saison, le stockage sera également plus coûteux (ventilation…), sans parler des coûts plus élevés des bâtiments et des machines, actuellement et dans un avenir proche.
Les patatiers face à des multiples et nouveaux défis.
Avec une pression extrêmement élevée du mildiou, la nécessité d’utiliser deux matières actives ou plus par pulvérisation (en raison de souches résistantes et/ou de nouvelles souches de mildiou), la perte de certains produits et matières actives, la saison de plantation et de récolte difficile et prolongée, l’émergence de nouveaux problèmes (par exemple le souchet comestible (Cyperus esculentus) ou le Stolbur, un phytoplasme) dans différentes régions de culture, les producteurs sont confrontés à des risques et à des dépenses de plus en plus importants.
La disponibilité en plants, dont la plupart sont entre les mains de l’industrie de transformation, et les difficultés accrues pour trouver et louer des terres sur une base annuelle n’aident pas non plus les producteurs.











