et du Landbouwleven de voter pour Sherlock comme « Cheval de l’année » !
Pour ce hongre de 11 ans, 2024 était, en effet, exceptionnelle. Et ce n’est pas fini
puisqu’il semble être en bonne voie pour poursuivre sa carrière sur les plus
prestigieuses pistes d’obstacles.
De plus, sa grand-mère Utopia a évolué au plus haut niveau avec Pieter Devos, et la mère, Fuchsia, a concouru dans le 1,40 m. Sherlock est d’ailleurs étroitement lié à Don Juan van de Donkhoeve de Jessica Springsteen et à Impress-K van ’t Kattenheye de Thibeau Spits.
Plus de 300.000 € de gain
Avec Sherlock, un nouveau membre de cette lignée s’est distingué. Ce hongre de seulement onze ans a connu une année exceptionnelle sous la selle d’Harry Charles. Tout a commencé en décembre 2023 avec une victoire lors de l’étape de la Coupe du Monde à La Corogne. En 2024, ils ont remporté le Grand Prix du Global Champions Tour à Londres. Le couple s’est également classé troisième lors de l’étape de la Coupe du Monde à Bordeaux, et plus récemment, a terminé huitième lors de la Coupe du Monde à Arcadia, aux États-Unis. Ces performances ont rapporté plus de 300.000 € de gains au cours des douze derniers mois.
Du premier jumping au plus haut niveau
Bien que Sherlock dispose d’une excellente base génétique, son ascension vers le sommet n’était pas prédestinée. Selon son éleveur, Gustaaf Quintelier, il a été vendu à l’âge de deux ans lors de la vente Fences. Par la suite, il a été approuvé par le stud-book Zangersheide en France. Après cette période, Sherlock est resté discret jusqu’à ce qu’il réapparaisse à cinq ans chez la famille Charles. Une collaboration fructueuse puisque sous la selle d’Harry Charles, ce cheval a progressé de manière prometteuse. « Sherlock est mon bébé. Je le monte depuis qu’il a cinq ans, et nous avons franchi tous les niveaux ensemble, comme lors de sa première expérience en compétition. Dès ses premiers sauts à la maison, j’ai su qu’il était spécial, même si certains ne me croyaient pas. C’est pourquoi nous l’avons toujours préparé en gardant à l’esprit les plus hauts niveaux de concours. En tant que jeune cheval, il n’a d’ailleurs pas été surmené », a déjà confié Harry Charles dans des interviews au sujet de son crack. « C’est le cheval que je monte depuis le plus longtemps, et il ne m’a jamais déçu. »
Le pressentiment du cavalier britannique était le bon. Et, outre leurs exploits, ils peuvent désormais ajouter le titre du « Cheval de l’année » du Sillon Belge à leurs palmarès.











