inoxydable !
Victime de ses émissions
Clin d’œil au passé
Pour son nouveau modèle, la marque s’est inspirée de son passé avec une silhouette qui fait référence aux modèles Séries 40 et 70 d’antan. Le capot est allongé, le pare-brise vertical, le porte-à-faux avant court et les passages de roues trapézoïdaux sont distinctifs. Les proportions sont également fidèles à l’héritage stylistique du Land Cruiser, avec un habitacle étroit en forme de boîte situé derrière l’axe vertical de la voiture pour gagner à la fois en espace intérieur et en confort.
Long de 4,92 m, le véhicule est massif sans toutefois tomber dans la démesure. Il repose sur des jantes de 18 ou 20 pouces.
Du costaud
Dans l’habitacle, on a également à faire à du costaud avec une planche de bord robuste, d’imposants sièges confortables et un espace intérieur appréciable. La planche de bord, très horizontale, dispose pour la première fois de deux écrans de respectivement 8 et 12,3 pouces. Par rapport à la concurrence, Toyota se démarque en conservant de nombreuses commandes physiques, que ce soit pour le confort ou encore pour les fonctions tout-terrain.
La qualité des matériaux est en net progrès avec des plastiques moussés et il est encore possible d’opter pour des sièges en vrai cuir. Au rayon des petites astuces, on peut mentionner la vitre de hayon qui s’ouvre indépendamment, ce qui est très pratique dans les parkings !
Bonnes vieilles solutions
Le Land Cruiser est basé sur la nouvelle plateforme GA-F et conserve son bon vieux châssis en échelle. La rigidité a été améliorée de 50 % au niveau de la torsion, tout en étant plus légère. Ne prenez quand même pas ce 4x4 pour une ballerine, il pèse quand même de 2.330 à 2.550 kg à vide !
Capable d’emmener jusqu’à 7 personnes, le « Land » n’est disponible qu’avec une seule mécanique : un gros 4 cylindres diesel de 2,8 l de cylindrée développant 204 ch et 500 Nm. Celui-ci est associé à une boîte automatique 8 rapports qui envoie la puissance aux quatre roues en permanence.
Passe partout
Sur la route, le silence de fonctionnement du nouveau Land Cruiser est étonnant, tout comme son absence de vibrations. À bord, la sérénité est de mise grâce à une meilleure insonorisation que dans les anciens modèles. La deuxième bonne nouvelle est que le comportement est beaucoup moins pataud qu’avant, avec des mouvements de caisse bien mieux maîtrisés. Sans être devenu un SUV, il est devenu plus routier et a beaucoup gagné en précision.
Par contre, le constructeur n’a pas fait de concessions en ce qui concerne ses aptitudes tout-terrain. Sur les chemins de l’Atlas où nous avons eu l’occasion de faire notre essai, la motricité n’a jamais été mise à mal malgré des conditions difficiles. Grâce à ses blocages électriques de différentiels (central et arrière), il est possible d’apporter une réponse rapide en fonction de la situation.
Le Crawl Control, une fonction qui permet au véhicule de progresser tout seul en montée et en descente est également impressionnant : il suffit de régler la vitesse et de tenir le volant et l’électronique fait le reste.
Pour plus de débattement en franchissement, la barre antiroulis avant est désactivable d’un simple bouton. Une autre commande électronique permet quant à elle de passer en gamme de vitesses courtes. Dans ses conditions, jouer au baroudeur est un simple jeu d’enfant !
Conçu avec tout le sérieux et l’expertise de Toyota en matière de tout-terrain, le Land Cruiser 250 reste fidèle à sa lignée, tout en apportant beaucoup de confort et une plus grande rigueur en usage routier. Malheureusement, avec des émissions de CO2 de l’ordre de 275 à 281 g/km, il est lourdement pénalisé par notre fiscalité, à moins d’être converti en véhicule utilitaire.











