désormais disponible

« Outre la vaccination, des mesures de gestion telles que l’optimisation de l’élevage des jeunes bovins, le renforcement des défenses immunitaires des jeunes veaux et la réduction, autant que possible, de la propagation des agents pathogènes présents dans l’exploitation sont importantes pour lutter efficacement contre maladie », souligne l’entreprise Zoetis.
Le pathogène Mycoplasma bovis est largement répandu dans les élevages bovins, tant chez les vaches laitières que chez les bovins viandeux. Souvent, l’infection reste latente, et n’éclate qu’en période de stress ou en cas de co-infection par d’autres agents pathogènes. Elle se transforme alors en épidémie clinique avec un caractère souvent chronique et débilitant, pouvant entraîner la mort de l’animal dans les cas les plus graves. Les signes cliniques de la pneumonie chez les jeunes veaux sont généralement vagues : écoulement nasal, apathie et fièvre.
Ces symptômes peuvent également se manifester chez les bêtes plus âgées. En raison de l’absence de paroi cellulaire de la bactérie, le traitement par les antibiotiques de première ligne couramment utilisés est inefficace sur cette maladie.
Notons qu’en Europe, les pertes annuelles causées par la maladie respiratoire bovine (MRB) sont estimées à 576 millions d’euros, dont un quart à un tiers serait lié à M. bovis.
