sur la Pac.
Préservation des paiements directs
La France pousse donc pour le maintien d’un budget propre pour la Pac, qu’elle estime essentiel afin de préserver les paiements directs, « en raison de leur rôle essentiel pour le soutien au revenu des agriculteurs ». Les autorités hexagonales restent, en outre, très attachées à la structure de la Pac en deux piliers (paiements directs et développement rural) et à la « nature commune de toutes ses composantes ».
Au-delà de la préservation du revenu des agriculteurs, la France souhaite que les spécificités de la Pac soient prises en compte étant donné qu’elle a déjà « fortement intégré la logique de performance ». En outre, elle plaide également pour un accompagnement des agriculteurs dans la transformation des systèmes de production ou encore la mise en place de conditions de concurrence équitable. Enfin, la France s’oppose au raccourcissement de la durée du CFP (de sept à cinq ans) pour des raisons de prévisibilité et de stabilité des politiques comme la Pac.
Le think tank Farm Europe a adressé une lettre au président du conseil européen, pour souligner « le besoin urgent pour l’UE de continuer à soutenir fermement la Pac » en tenant compte de l’inflation. Sans quoi, « l’UE risque de perdre 54 % de sa valeur d’ici 2034 (soit l’équivalent de 250 milliards € »).
