des naisseurs
et un abattoir…

Comme bon nombre d’éleveurs, « Porc sur paille » est également confronté à la problématique des abattoirs. Il y a quatre ans, le premier coup dur a été la fermeture de celui de Charleroi. « Nous avons su rebondir avec Ath, avec lequel j’avais déjà collaboré ». Néanmoins, pour cet abattoir aussi, l’avenir reste incertain. « Je fais partie du groupe de réflexion sur la reprise de cet établissement. J’ai bon espoir qu’un collectif de repreneurs se forme, les discussions avancent bien », explique Jean-Philippe Falque, qui doit également identifier des transporteurs adéquats.
Autre défi : dénicher un naisseur capable de livrer des porcelets en petites quantités, à un rythme régulier, tout en privilégiant les acteurs wallons. « Actuellement, il y a encore la ferme Minne, à Perwez ».
Par ailleurs, certaines personnes souhaitent des produits standardisés, au format régulier. Le hic, c’est qu’avec le « Porc sur paille », une pièce n’est pas l’autre. Certaines carcasses présentent plus de gras, d’autres moins, ou sont plus volumineuses. C’est là que le savoir-faire du boucher entre en jeu, pour valoriser le produit et le défendre auprès de sa clientèle.
Enfin, pour les fermes qui souhaitent se lancer, il est essentiel de soigner la communication avec le voisinage, sans oublier les démarches administratives, parfois lourdes, pour obtenir le feu vert.
