vétérinaires
se détournent
de la pratique rurale
la médecine vétérinaire rurale.
Ainsi, selon ces résultats, 14 % des étudiants de master 1 n’ont jamais effectué de stage pratique en structure vétérinaire. Et les motivations évoquées évoluent fortement entre le bac et le master, avec une montée du stress, de la charge mentale et de l’incertitude.
De plus, 41 % des répondants sont issus de zones rurales, mais très peu s’orientent vers la médecine des animaux d’élevage.
Un enjeu stratégique pour la santé publique et agricole
Alors que la Wallonie fait face à une pénurie critique de vétérinaires ruraux, ces résultats soulignent la nécessité d’agir en amont, indique l’UPV. Celle-ci indique l’importance de donner de la visibilité aux pratiques rurales dès les premières années de formation, de soutenir les structures de stage et de tutorat en zone agricole, mais aussi de valoriser le métier de vétérinaire de terrain dans une approche One Health.
Par ailleurs, Obsvet propose plusieurs pistes concrètes afin de lutter contre cette problématique. En effet, les partenaires du projet (Faculté vétérinaire ULiège, Ordre vétérinaire, Union professionnelle vétérinaire) entendent transformer ces données en actions avec le déploiement de stages immersifs précoces, comme le fait déjà le projet pilote « Eve » en Province de Luxembourg. Ils souhaitent également la création d’un label « structure formatrice rurale »











