Tenir compte des réalités de terrain
Cette adaptation du calendrier, qui doit encore être validée formellement par la commission conformément à la procédure, permettrait de finaliser la préparation de la mesure d’ici là, notamment en laissant aux agriculteurs le temps de prendre connaissance de la carte de sensibilité à l’érosion, retravaillée ces deux dernières années, de tester le simulateur et de se familiariser avec la mesure, construite avec les syndicats, en prenant en compte la réalité de terrain et avec les outils proposés.
Ainsi donc, c’est à partir du 1er juillet 2026 que les agriculteurs soumis à la BCAE5 mettront tout en œuvre pour que cette mesure de conditionnalité européenne soit pleinement en application/respectée au 1er janvier 2027.
La philosophie des nouvelles mesures est simple : il ne s’agit pas d’interdire les cultures mais de définir sous quelles conditions elles peuvent être pratiquées. Cette mesure, dont la validation est en cours, prévoit l’intégration d’un cahier des charges incluant notamment le suivi du taux de matière organique, un guide de bonnes pratiques inspiré du modèle flamand mais adapté à nos réalités wallonnes, ainsi qu’un dispositif de conseil. Elle sera prochainement présentée au secteur agricole.
Présentée comme une évolution de la version soumise précédemment au comité de suivi, cette proposition vise à garantir une mise en œuvre opérationnelle, réaliste et adaptée aux contraintes rencontrées concrètement par le secteur.
Conformément à la procédure, cette proposition fera l’objet d’une soumission à la consultation du comité de suivi.











