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Les partenaires sociaux rejettent la proposition de De Backer sur le travail saisonnier

La proposition d’étendre la période de travail des saisonniers à 100 jours dans les secteurs verts (agriculture et horticulture) a été rejetée à l’unanimité le 5 juillet dernier par les partenaires sociaux. Le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale ne l’entend toutefois pas de cette oreille et envisage toujours de mettre œuvre la proposition qu’il a lancée en mars dernier, a-t-il indiqué dans un communiqué.

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Actuellement, chaque secteur répond à différentes normes: pour les récoltes de champignons et de chicons, les saisonniers peuvent être actifs jusqu’à 100 jours, tandis que pour l’agriculture, la limite est fixée à 30 jours, et qu’elle est de 65 jours dans les autres secteurs horticoles. Un système que le ministre estime trop complexe. «La réglementation actuelle est très bien pensée, basée sur la réalité de terrain», souligne toutefois Alain Detemmerman du syndicat socialiste FGTB Horval, qui qualifie l’extension du travail saisonnier de «rupture sociale».

Le syndicat agricole flamand Boerenbond souligne pour sa part que la concertation à ce sujet fait partie du «Plan pour une concurrence loyale dans les secteurs verts», que le gouvernement et les partenaires sociaux ont signé en février. «Nous ne voulons pas mettre en péril les bonnes mesures que le plan contient».

Malgré ce refus, les ministres De Backer et de l’Agriculture Willy Borsus veulent tout de même continuer dans cette voie, annonçant mardi par communiqué qu’une nouvelle proposition sera présentée au secteur. «Nous entendons du secteur des sons de cloche différents desquels il ressort que le régime actuel n’est pas conforme à la réalité», explique Lotte Vasquez, porte-parole de M. De Backer.

(Belga)

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