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Biodiversité : vers un renforcement des objectifs contraignants?

L’eurodéputé social-démocrate espagnol Cesar Luena vient de présenter, le 12 janvier, à la commission de l’Environnement du parlement européen son projet de rapport concernant la proposition de règlement de la commission sur la restauration de la nature, dans lequel il plaide pour un renforcement des objectifs contraignants.

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Et ce, même si les ministres européens de l’Environnement, d’ordinaire plus conciliants, estiment que les objectifs de restauration de la biodiversité proposés par la commission sont trop ambitieux.

Un plan national de restauration obligatoire pour chaque État membre

Le texte mis sur la table par la commission fixe des objectifs contraignants pour restaurer au moins 20 % des écosystèmes terrestres et marins à l’horizon 2030 et tous ceux nécessitant de l’être à l’horizon 2050.

Pour y parvenir, des objectifs contraignants sont prévus sur le déclin des pollinisateurs, des populations de papillons et d’oiseaux dans les zones agricoles, le carbone des sols ou encore les caractéristiques paysagères à haute diversité. Chaque État membre devra aussi préparer un plan national de restauration.

Demande de nouveaux indicateurs

L’eurodéputé espagnol souhaite aller plus loin et demande qu’au moins 30 % des terres et des mers de l’UE soient restaurées d’ici à 2030, comme l’avait exigé le parlement en juin 2021 dans une résolution d’initiative. Cesar Luena propose aussi de nouveaux indicateurs pour mesurer la biodiversité des écosystèmes agricoles et forestiers, notamment atteindre 10 % de particularités topographiques à haute diversité d’ici à 2030.

Enfin, il suggère qu’un article mentionne la nécessité d’un instrument futur financier permanent de l’UE dédié à la restauration de la nature.

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