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L’accès du bétail aux cours d’eau autorisé, sous conditions

Sur base d’une dérogation, un accès restreint d’une longueur maximale de 4 m pourra être autorisé.

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Depuis le 1er  janvier 2023, des clôtures doivent être installées le long des cours d’eau qui traversent une zone de pâturage. Le but : empêcher le bétail de s’y abreuver et, selon la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier, préserver la qualité des eaux et la biodiversité. « En traversant de manière continue les cours d’eau, les animaux en dégradent les berges et altèrent la qualité biologique de l’eau et la possibilité de développement des micro-organismes », détaille-t-elle.

Un accès restreint de 4 m

Afin d’accompagner au mieux les éleveurs concernés par cette mesure, de minimiser les incidences sur l’environnement et de garantir le respect du bien-être animal en période de sécheresse, la ministre prévoit d’autoriser, sur base d’une dérogation, un accès restreint et aménagé aux cours d’eau de manière à minimiser les risques de contaminations et ce, sur une longueur maximale de 4 m.

Ces aménagements seront possibles sur demande, à l’exception des zones considérées comme des « points noirs » au niveau de la qualité des masses d’eau.

« L’état de nos masses d’eau de surface s’améliore, mais reste insatisfaisant en de nombreux endroits. Clôturer les pâtures en bordure de cours d’eau reste donc essentiel pour réduire les risques de dégradation. Cela étant, au vu des périodes de sécheresses que nous connaissons, de la nécessaire priorisation des usages de l’eau et de la nécessité du maintien d’un abreuvement du bétail, j’ai proposé d’adapter cette mesure », a commenté Céline Tellier.

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