«Annuler, c’était la seule décision à prendre en 2021»

En 2021, Agribex a dû être annulé au dernier moment. On imagine que vous rêviez d’un autre début en tant que président nouvellement désigné…

Il y a deux ans, l’émergence d’une nouvelle vague de Covid-19 a donné lieu à des moments difficiles. Début novembre, tant les exposants que les visiteurs attendaient le salon avec impatience. Mais, au fur et à mesure que le nombre d’infections augmentait, l’enthousiasme diminuait…

Le 26 novembre 2021, lorsque le Comité de Concertation a renforcé les mesures visant à protéger nos concitoyens, les organisateurs et le conseil d’administration se sont réunis dans la foulée. Et nous avons décidé de ne pas organiser la foire… Mon cœur a saigné, mais c’était la seule bonne décision que nous pouvions prendre.

Cette décision a-t-elle été difficile à prendre ? Ou, au contraire, elle n’a souffert d’aucune hésitation ?

Il est toujours difficile d’annuler un événement tel que celui-ci, pour lequel de nombreuses personnes investissent du temps et de l’énergie. Mais la volonté d’organiser le cru 2021 n’y était plus… Cela aurait presque été criminel de ne pas prendre pareille décision.

Comment l’annulation de la foire a-t-elle été gérée par la suite ?

Comme le prévoyait le règlement, les exposants ont été remboursés à hauteur de 50 %. En outre, Fedagrim a pris en charge tous les frais relatifs aux services que Brussels Expo avait déjà mis à leur disposition. Enfin, un bon de réduction pour Agribex 2023 a été remis aux exposants en guise de geste commercial. Nous avons essayé de les accompagner de la meilleure des manières.

Outre l’annulation de nombreux événements, la crise sanitaire a entraîné une hausse des prix et des retards de livraison. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Les délais de livraison commencent à se normaliser pour la plupart des produits. Les prix, eux, devraient se maintenir. Je ne vois pas de fortes augmentations se profiler à l’horizon, mais je ne m’attends pas non plus à ce qu’ils baissent significativement. En ce qui concerne la logistique et les pièces détachées, nous sommes revenus à une situation normale.

Je pense que tout le monde, dans l’industrie, est heureux de constater que ces problèmes ne sont plus à l’ordre du jour.