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Associer la pulvérisation au désherbage mécanique

Dans le cadre d’un essai mené en Flandre et visant à réduire l’utilisation d’herbicides pour maintenir une eau de qualité, l’Irbab s’est intéressé au désherbage combiné.

Temps de lecture : 2 min

Dans certains cas, notamment en zone de captage d’eau, les agriculteurs ont besoin de solutions leur permettant de réduire le recours aux produits phytosanitaires, tout en réalisant un désherbage de qualité.

Une piste consiste à associer pulvérisation et désherbage mécanique. « L’application d’herbicide se fait exclusivement sur le rang, sur une largeur de 15 cm, avec les produits habituellement utilisés en betteraves. Le recours au gps permet le suivi adéquat des lignes de semis », détaille André Wauters. Entre les rangs, le désherbage est mécanique et s’effectue selon un programme à trois passages. Ici encore, le rtk-gps est un allié précieux.

« Le passage à la bineuse a systématiquement été effectué le jour suivant le désherbage chimique. Il est, en effet, nécessaire que l’intervalle de temps entre les deux opérations soit assez court », précise-t-il encore.

Une bonne efficacité contre les chénopodes

« Les essais ont montré une très bonne efficacité sur chénopodes, dans le rang et entre les rangs. Toutefois, l’an dernier, les conditions étaient réunies pour que le désherbage mécanique soit réussi. »

Malheureusement, l’application finale de diméthénamide-P (Frontier Elite) a dû être abandonnée. D’une part, les rangs étaient presque fermés après le dernier passage mécanique. D’autre part, les conditions météorologiques n’étaient pas favorables au produit. Trente jours après le dernier traitement, de nombreuses adventices en germination ont donc été observées dans l’inter-rang, où aucun herbicide n’a été appliqué.

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