Dur dur d’être durable
Vœu pieux ou réelle volonté ? Illusion ou réalité ? La « durabilité » semble être mise au centre des priorités, dans la plupart des domaines. Elle suscite bien des réflexions, des prises de position situées parfois aux antipodes les unes des autres. En ce qui nous concerne, qu’est-ce qu’une agriculture, ou plutôt une filière agro-alimentaire dite « durable » ? Chaque maillon de cette chaîne s’élabore son propre concept, selon ses affinités et ses intérêts personnels. Et ça crée un beau bazar !

Elle est devenue le mot à la mode ! J’ai sous les yeux divers programmes électoraux de juin et d’octobre, où l’on retrouve « durabilité » au moins trois fois sur chaque page ! Le terme est cuisiné à toutes les sauces possibles et imaginables, au point d’être galvaudé et vidé de toute sapidité. Chaque mouvance politique estime promouvoir et défendre une gestion « durable » de notre pays, notre région, notre province, notre commune. Chacun défend ses propres théories, et la « durabilité » devient tout et n’importe quoi, c’est-à-dire un concept nébuleux...
Article réservé aux abonnés
Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines
Déjà abonné au journal ?
Se connecter ou Activez votre accès numérique