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Vive les foins!

Impossible d’y échapper  : on a bien cuit ces jours-ci. « Cui-cui » dirait l’oiseau ! La fenaison a été raclée en quatre jours, là où il fallait trois semaines voici cinquante ans, lors de mes vertes années. Faisait-il moins chaud, moins sec à l’époque ? Cela dépendait des années… Si 1976 a marqué les esprits par sa météo torride, du printemps à l’automne, les autres fenaisons ont posé quelquefois des problèmes, et non des moindres. Mais d’une manière générale, les souvenirs de ces périodes particulières gardent une saveur délicieuse, un goût d’enfance, un parfum de jeunesse, et chaque année, la fenaison est vécue comme une fête. L’esprit humain est ainsi fait : il a tendance à ranger les mauvaises expériences au fond d’un placard et de les y oublier, ne gardant que les bons moments.

Les enfants de la ferme

- « Regarde  !  » me lance ma mère. Dans la main, elle tient l’édition multicolore des stages de l’été 2025 organisés par la commune. « Oh lala, ça a l’air tellement bien » ! continue-t-elle de s’enthousiasmer. Je l’entends tourner quelques pages du petit manuel avant de s’arrêter brusquement. Elle doit sans doute être en train de lire frénétiquement un des stages. Bingo. « Ah  !  ». Elle vient de trouver le Graal, c’est certain.

Jeux de mots, jeux de maux…

Comment peut-on être à la fois fermé et ouvert ? Quand je lis par exemple « fermes ouvertes », je me dis que l’expression présente quelque allure d’oxymore, composé de deux termes contradictoires, sauf que « fermes » désignent ici des exploitations agricoles. Le langage courant emploie des noms usuels auxquels on ne réfléchit pas trop. Ils nous viennent en tête parce qu’ils ont toujours existé, nous semble-t-il, et l’on ne distingue guère les multiples facettes qu’ils suggèrent. Le jargon agricole est truffé de jeux de mots : amusons-nous !

Le choix des lecteurs

Dimanche ou lundi, c’est pareil

C’était le week-end de l’Ascension, celui de la Pentecôte va suivre. Les gens en profitent pour faire des ponts. D’autres des viaducs. Bref, la moitié de la société occidentale est en congé, si pas plus. Les gens sont épuisés. Littéralement, au bout du rouleau. Ils recherchent le calme, ils veulent « déconnecter » et en même temps se reconnecter à la nature. Puis ça jure parce qu’il n’y a pas de réseau (P’tin, réseau de m*EDGE !).

Parfums de vie

Pâtures rasées, prairies de fauche fraîchement récoltées, journées pluvieuses après de nombreuses semaines de temps sec : les conditions optimales sont réunies pour épandre les lisiers, purins et autres fumiers compostés ! De délicieuses odeurs flottent dans l’air de nos campagnes, parfums de vie microbienne intestinale de nos ruminants, sprays naturels éparpillés par les épandeurs sur des centaines d’hectares. Plutôt insistantes, ces fragrances manquent de subtilité et ne plaisent pas à tout le monde, quand elles s’invitent jusqu’à l’intérieur des petites villes ou viennent embaumer une réunion amicale autour d’un apéro ou d’un barbecue…

Éleveurs viandeux: sont-ils les vampires des temps modernes?

Il y a eu « Buffy contre les vampires », « The vampire diaries », « Twilight » et tout récemment sur Netflix « A Discovery of Witches ». Nous ne sommes pas à la presse des programmes TV, mais cette dernière m’a inspirée par ses récents choix éditoriaux dans la rubrique agri-bashing.

Chair de vérité

« Viande bovine : les prix s’emballent , la pénurie est même évoquée  », titrait L’Avenir dans son édition du 14 mai. Les prix des bovins ne cessent de grimper depuis des mois, pour le plus grand bonheur des éleveurs d’animaux viandeux.

La faute à qui?

La semaine avant Pâques, un article du journal Le Soir (du 16 avril dernier sous la plume de F. Delepierre) tentait d’expliquer au grand public les difficultés rencontrées par le secteur bio pour atteindre ses objectifs. Alors, la faute à qui ? À quoi ?