Tenir le bon bout

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Voir l'offre d'abonnementDécliner une invitation n’est jamais drôle… On se sent quelque part un peu honteux, coupable de ne pas répondre à un geste d’amour ou d’amitié. On craint de vexer, voire de blesser la personne ou le groupe qui sollicite votre présence. De se les mettre à dos, d’engendrer des malentendus qui risqueront peut-être de dégénérer en conflit, à tout le moins en une fêlure qui ira s’élargissant au fil des refus répétés.
Une âme bienveillante m’a passé un livre romanesque au titre très « terre à terre » : « Humus ». Je découvre qu’un intellectuel parisien, Gaspard Koenig, a trempé sa plume dans les matières organiques et s’est invité au pays des vers de terre. Il est couronné par trois prix littéraires en 2023, a déjà vendu plus de 100.000 exemplaires et se voit traduit dans toutes les langues. Un succès planétaire ! Il faut dire que le sauvetage de la planète est évoqué toutes les trois pages.
En mai 2017, j’ai déménagé, avec ma compagne Sofie, de Bruges vers Saint-Sauveur en Wallonie. Cela a marqué la fin d’un rêve de toute une vie et une lutte acharnée contre l’administration provinciale de Flandre occidentale, qui a tout fait pour me chasser de la ferme parentale.
Dans les almanachs agricoles, l’équinoxe de printemps est un moment de l’année marqué d’enluminures. L’hiver plante ses dernières banderilles dans l’échine des hauts-plateaux ardennais : petites gelées matinales, giboulées, bises glacées… Mais cette fois, il a perdu l’initiative et doit se résoudre à rejoindre son antre, où il rongera son frein jusqu’à fin octobre. C’est tout ce qu’on souhaite ! Bon débarras ! Il ne nous a guère ennuyés, il est vrai, avec seulement deux ou trois jours de neige pour embêter les automobilistes. Mais où sont les hivers d’antan ?
Selon la synthèse de l’arrêté royal du 18 avril 2024, tous les bovins positifs doivent être vaccinés, mais surtout être abattus dans les 90 jours de la délivrance de l’ordre à partir du 1er mai 2024.
« J’abandonne sur une chaise le journal du matin. Les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent… ».
Ça y est, nous y revoilà : la journée internationale des droits de la femme. Une année de plus qu’on nous expose des statistiques pour dénoncer l’inégalité des femmes dans notre société. Et je l’entends d’ici : « Comment est-ce encore possible en 2025 ? ! » s’offusquera-t-on, les sourcils en accent circonflexe. C’est la même consternation depuis des décennies, brandissant l’année dans laquelle on s’insurge comme si on pouvait y mettre un point final et non un point d’orgue.
C’est une tradition, chaque fin d’hiver, Frédéric Thomas, dont le nom est associé à l’agriculture de conservation des sols (ACS) et aux techniques culturales simplifiées (ATS) répond à diverses invitations pour partager son expérience avec les agriculteurs de Wallonie.
En Ardenne, les vraies bonnes terres sont rares, admettent volontiers les agriculteurs de chez nous. Elles sont situées sur les plateaux, là où du limon éolien s’est déposé à l’époque des mammouths et des rhinocéros laineux, sur une épaisseur de 80 cm au grand maximum et sur des plages de quelques hectares. Rien de comparable, par exemple, avec la vaste plaine du Tournaisis où deux mètres d’alluvions de l’Escaut se sont accumulés. Les veinards !
Deux Sillon Belge dans la boîte aux lettres : les grévistes de bpost ont enfin libéré leurs otages. Le plaisir est double ! Qu’il est bon de déchirer les couvertures plastifiées et de humer l’odeur des journaux neufs, avant de les ouvrir pour découvrir les articles !
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