Accueil Filière bois

55 variétés d’arbres fruitiers hautes-tiges disponibles, en achat groupé

Cette année encore, Agra-Ost et Natagriwal organisent un achat groupé d’arbres fruitiers hautes-tiges. Au total, pas moins de 55 variétés anciennes sont proposées aux agriculteurs et particuliers intéressés.

Temps de lecture : 2 min

Pourquoi des variétés anciennes ? Car elles sont plus rustiques, plus résistantes aux maladies et ravageurs, et ne nécessitent pas de traitement phytosanitaire. « De plus, elles sont le témoin d’un patrimoine rural très apprécié que nous ne voulons pas perdre », ajoutent les deux partenaires.

Pour un retrait en novembre 2025

Un catalogue livre les informations nécessaires pour effectuer les meilleurs choix possibles : l’adaptabilité aux régions, les mois de cueillette, les mois de conservation en cave, la qualité du pollen et le groupe de floraison. Il regroupe des variétés de pommier, poirier, prunier et cerisier. Il est disponible en ligne, à l’adresse www.agraost.be (onglet « projets »). Le formulaire de commande, à compléter avant le 1er décembre prochain, y est également disponible.

L’asbl Agra-Ost rassemblera les bons de commande qu’elle transmettra à la pépinière de Louveigné. Là, les arbres seront greffés (à façon) avec les variétés commandées avant d’être réceptionnés, plus tard, par les équipes d’Agro-Ost et Natagriwal. Les plants seront prêts à être enlevés un samedi matin aux alentours de la Sainte Catherine (novembre 2025). Un courrier précisera les heures et endroit exacts de retrait.

Pour toutes questions : cevrard@natagriwal.be ou info@agraost.be

A lire aussi en Filière bois

A Rumillies, l’homme qui murmurait à l’oreille des peupliers

Filière bois Dans le Tournaisis, Tanguy Duphénieux réinvente un geste agricole aussi ancien que visionnaire : marier l’arbre et la culture. Héritier d’une lignée de populiculteurs, l’agriculteur incarne une agroforesterie wallonne exigeante, enracinée dans la tradition mais tournée vers l’avenir. Loin d’être un simple ornement du paysage, le peuplier devient ici un auxiliaire du vivant, un compagnon du sol et un symbole d’équilibre retrouvé entre production et régénération. Dans le bruissement de ses feuillages se dessine une alliance de raison et de poésie, où l’arbre n’est plus en marge du champ, mais en est le cœur battant.
Voir plus d'articles