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Avortements

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Chez les agneaux et les veaux dont les mères ont été infectées ou vaccinées, des anticorps ont été retrouvés dans leur sang jusqu’à cinq mois après leur naissance. « Cela signifie qu’il sera protégé durant ce laps de temps. On sait également que si l’on tente de vacciner un jeune dont la mère a transmis ses anticorps, jusqu’à ses cinq mois, on est en échec à 50 % », souligne Léonard Théron.

Par ailleurs, l’immunité est longue pour les bêtes ayant reçu plusieurs injections puisque ces défenses sont encore présentes entre 2,5 ans et 4 ans plus tard. « Si on investit bien cet hiver sur la vaccination, on peut être couvert pour les trois prochaines années. Toutefois, après cinq ans, seulement 1 animal sur 2 possède encore des anticorps ».

Enfin, certains agriculteurs craignent que ces traitements augmentent les risques d’avortements. À cette interrogation, l’expert répond : « Pour les éleveurs qui ont eu recours à la vaccination, nous avons des taux d’avortements nettement plus faibles que ceux qui n’ont rien fait ». Il ajoute : « Pour donner un ordre d’idées sur les millions de bêtes traitées, il y a eu 70 signalements d’événements négatifs. La première conséquence peut être la chute de production transitoire (baisse de la production laitière), ensuite des signes cliniques, comme de la fièvre, tandis que les avortements arrivent en dernière position ».

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