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Suivi des maladies en froment : un risque maîtrisé!

La floraison (BBCH 61-69) est entamée chez la majorité des froments. Cet avertissement sera donc le dernier concernant les maladies du froment.

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Les derniers jours ont été marqués par quelques précipitations, parfois orageuses selon les régions. La semaine à venir s’annonce plus fraîche, avec des averses éparses et des orages localisés.

Observation des maladies

Les rouilles jaune et brune restent visibles sur les variétés sensibles dans les parcelles non traitées mais semblent bien maîtrisées dans celles ayant été traitées. En ce qui concerne la septoriose, elle présente mais en très faible proportion sur les feuilles (quelques taches avec pycnides).

Dans une majorité des parcelles, un traitement complet a été réalisé pour permettre de protéger la culture durant plusieurs semaines en incluant plusieurs familles chimiques. Si un premier traitement avait déjà été appliqué mi-avril (au stade BBCH 32, par exemple), une seconde intervention a été nécessaire 3 à 4 semaines plus tard pour protéger les nouvelles feuilles sorties et l’épi.

Évaluer les risques de fusariose avec les précipitations

Le risque de fusariose est actuellement faible. Selon Arvalis, un court épisode pluvieux au moment de la floraison, s’il est précédé d’une période sèche, ne suffit généralement pas à favoriser l’installation des champignons pathogènes, responsables de cette maladie. Par ailleurs, les températures fraîches observées ces derniers jours sont plus favorables à Microdochium spp., un champignon qui, bien qu’impactant le rendement, ne produit pas de mycotoxines.

Les précipitations annoncées pour les prochains jours restent limitées, et les vents modérés à soutenus assurent un séchage rapide des épis. Tant que le cumul de pluie reste inférieur à 10 mm durant les ± 7 jours autour de la floraison, le risque de développement de la fusariose à mycotoxines demeure très faible. En cas de dépassement de ce seuil (>10 mm), le risque devient plus dépendant de facteurs parcellaires tels que le précédent cultural, la présence de résidus de culture, et la sensibilité variétale.

Si malgré tout, un traitement était envisagé contre la fusariose des épis, les substances actives les plus efficaces contre ces agents, sont le prothioconazole et le tébuconazole .

A. Nysten,

Groupe « maladies »

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