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Tenté par l’agroforesterie? Pensez aux subventions wallonnes!

L’achat et la plantation d’arbres se révèlent parfois être coûteux pour l’agriculteur séduit par l’agroforesterie. Conscient de cela, et des bénéfices de cette pratique, le Gouvernement wallon a souhaité encourager les porteurs de projets par l’octroi de subventions. Pour en bénéficier, certaines conditions doivent toutefois être respectées.

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Depuis plusieurs années déjà, la Région wallonne octroie, par l’intermédiaire du Service public de Wallonie, des subventions pour la plantation et l’entretien des arbres agricoles et ce afin de répondre à un objectif qui a évolué au cours du temps.

Ainsi, en décembre 2007, l’arrêté du Gouvernement wallon relatif à l’octroi de subventions pour la plantation et l’entretien de haies vives, de vergers et d’alignement d’arbres avait pour objectif de favoriser la conservation de la nature et de la biodiversité (espèces indigènes, anciennes variétés fruitières…). Après avoir été modifié en juillet 2011 afin d’y intégrer un objectif mellifère, il a été remplacé en septembre 2016 par un nouvel arrêté mettant l’accent sur les services environnementaux apportés par les arbres en milieu agricole.

Des objectifs reconnus

« Les bienfaits que l’arbre peut avoir sur la culture ou le bétail sont donc désormais pris en compte par l’arrêté gouvernemental », détaille Catherine Hallet, directrice auprès du Département de la Nature et des Forêts, direction de la Nature. Et de les citer : « confort accru du bétail, lutte contre l’érosion des sols, protection des cultures, augmentation de la teneur en carbone des sols via la production et l’incorporation de bois raméal fragmenté issu de la taille des haies… ».

À cela s’ajoutent encore la production de bois énergie (grâce aux taillis linéaires et haies vives) et de bois d’œuvre (grâce à la plantation d’arbre à haute valeur ajoutée) et un objectif de restauration des paysages.

« Les bienfaits que l’arbre peut avoir sur la culture ou le bétail sont désormais  reconnus par  le Gouvernement », se réjouit  Catherine Hallet.
« Les bienfaits que l’arbre peut avoir sur la culture ou le bétail sont désormais reconnus par le Gouvernement », se réjouit Catherine Hallet. - J.V .

Sous conditions

Afin d’atteindre ces objectifs, le Gouvernement wallon octroie des subventions forfaitaires (voir tableau ci-dessous) aux agriculteurs tentés par la plantation de haies, de taillis linéaires, de verger ou encore d’alignement d’arbres. Ces subventions peuvent, par ailleurs, être doublées si les travaux sont réalisés par une entreprise spécialisée mais sont alors plafonnées à 80 % du montant total des factures.

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Les montants alloués peuvent également être majorés de 20 % dans le cadre de projets spécifiques relatifs à la lutte contre l’érosion, à la restauration paysagère, à la production de biomasse énergie ou encore si le projet est mené à l’échelle de l’exploitation agricole.

L’octroi de subsides est toutefois soumis à des conditions strictes. « Celles-ci sont spécifiques à chaque type de plantation (haies, alignements d’arbres, taillis ou vergers) et portent essentiellement sur les essences plantées, les conditions de plantation (nombre de plants, écartement, protection) et l’engagement de l’agriculteur à maintenir et entretenir ses arbres durant un minimum de 30 ans », insiste Mme Hallet.

J.V.

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