Avant de commencer tout projet agroforestier, il convient de définir les objectifs que l’on souhaite atteindre mais aussi de se renseigner au maximum sur les subsides disponibles, techniques de plantation et d’entretien… afin de concrétiser aux mieux son idée. Pascal Balleux, directeur du Centre de développement agroforestier de Chimay, nous délivre de précieux conseils en la matière.
L’agroforesterie se développant de plus en plus en Wallonie, il convenait d’apporter un statut juridique clair à l’arbre agricole. Si un premier pas a été effectué en intégrant désormais celui-ci dans le Code d’aménagement du territoire, des lacunes subsistent…
Loin de se cantonner exclusivement à la production de bois, l’agroforesterie dévoile également divers autres atouts, parfois insoupçonnés des agriculteurs. Elle contribue ainsi à réduire significativement l’érosion des parcelles agricoles par son influence sur la composition et la vie des sols.
L’achat et la plantation d’arbres se révèlent parfois être coûteux pour l’agriculteur séduit par l’agroforesterie. Conscient de cela, et des bénéfices de cette pratique, le Gouvernement wallon a souhaité encourager les porteurs de projets par l’octroi de subventions. Pour en bénéficier, certaines conditions doivent toutefois être respectées.