Davantage d’attaques de loups sur des animaux signalées en Flandre cette année
Depuis le 1er janvier, l’agence flamande en charge de la nature et des forêts (ANB) a reçu 34 signalements d’attaques de loups sur des animaux, a-t-elle indiqué le 21 août. Sur la même période l’an passé, 29 assauts avaient été répertoriés.

Selon Jan Loos de l’organisation « Welkom Wolf » (Bienvenue le loup), cette hausse était prévisible. La louve Naya qui se trouve dans la province du Limbourg a donné naissance à des louveteaux l’an dernier, qui doivent désormais se nourrir. « Il s’agit principalement de cerfs ou de sangliers sauvages, mais les loups ne résistent parfois pas à une proie facile telle qu’un poney shetland ou un mouton », explique M. Loos.
Les personnes dont l’animal a été attaqué peuvent le signaler auprès de l’ANB. L’agence prélève alors, dans la mesure du possible, un échantillon ADN dans les 24 heures pour déterminer si l’attaque a bien été perpétrée par un loup, explique-t-elle. « La plupart des attaques se produisent parce que les clôtures ne sont pas à l’épreuve des loups », avance Frank Van Swalm, de l’ANB. Par exemple, en province d’Anvers, où se trouve un seul loup, les attaques sont plus nombreuses, probablement selon l’agence parce que les investissements dans les protections sont moindres.
Jan Loos pointe également la politique de chasse et le manque de vision à long terme des autorités pour expliquer cette hausse. Selon lui, le nombre de proies naturelles pour les loups diminue, car la chasse des cerfs et sangliers est trop importante.