Le secteur agricole a le moins contribué à la réduction des gaz acidifiants
Le secteur agricole a eu «l'impact le plus modeste», entre 2008 et 2023, dans la baisse des émissions de gaz acidifiants, constate le Bureau fédéral du Plan dans une publication.

En 2023, l'indice d'acidification a, de nouveau, baissé de 5%. Cet indice mesure les conséquences négatives de l'acidification, due aux émissions, sur le développement des plantes, les animaux, les eaux souterraines et la qualité des sols. Alors que, par rapport à 2008, les émissions avaient pratiquement diminué de moitié en 2023, tous les secteurs ont réduit leurs émissions de gaz acidifiants au cours de cette période. Mais ce sont les secteurs de l'énergie (-74%) et des transports (-70%) qui ont le plus fortement contribué à cette baisse, le secteur agricole ayant l'impact le plus modeste, avec une baisse de 17% selon le Bureau du Plan.
La part du secteur primaire dans l'indice d'acidification a dès lors progressé et est passée de 32% en 2008 à 52% en 2023. S'agissant des émissions de gaz à effet de serre, le Bureau du Plan confirme une baisse de 4% en 2023 par rapport à l'année précédente.
En 2023, les secteurs industriels représentaient 36% des émissions totales de gaz à effet de serre, devant les ménages (21%) et le secteur énergétique (11%). Entre 2008 et 2023, les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de plus d'un quart (-28%) en Belgique. Enfin, en 2023, on a enregistré une nouvelle baisse de 4% des substances telles que les oxydes d'azote (NOx), qui provoquent la formation d'ozone dans les couches inférieures de l'atmosphère et peuvent entraîner des risques importants pour la santé, ainsi qu'une légère baisse des émissions de particules fines (-0,5% pour les particules ultrafines par rapport à 2022 et -1,4% pour les particules fines en général).