Biosécurité: une faille peut coûter cher humainement et financièrement

La biosécurité : beaucoup en connaissent les principes et son importance, pourtant cela reste encore trop souvent cantonné à la théorie, constate Maude Lebrun, de l’Afsca. Comme vous l’avez lu, le secteur de l’élevage n’est pas épargné par une série de maladies. Dès lors, mieux vaut mettre toutes les chances de son côté si l’on veut s’en prémunir. De plus, nos bêtes sont souvent de grandes voyageuses dans et hors de nos frontières. En effet, juste en 2024, on compte 600.000 bovins entrés ou sortis de Belgique.
Et quatre principes de base doivent être appliqués pour ne pas laisser ces maladies circuler dans les élevages : identifier, mettre en quarantaine, contrôler les entrées et avoir du matériel propre à l’exploitation.
Au niveau de la quarantaine, l’experte a souligné qu’il s’agit d’un principe dont parlait déjà Hippocrate. Cependant, cette notion peut encore poser problème…
Rappelons que l’animal doit être isolé, séparé des autres animaux, avec du matériel qui lui y est dédié. « Ces conditions devraient accompagner toute entrée ou retour de bête, comme un achat, un concours, une expo… C’est compliqué, mais c’est moins lourd en temps, en stress ou en argent que d’attraper une maladie telle que l’IBR. »
