«Avec 23,5 millions de nouveaux ’déplacés climatiques’, l’année 2017 a été catastrophique sur le front des conséquences humaines, sociales, environnementales et économiques des changements climatiques», soulignent les écologistes pour qui «il est certain que cette ’Cop des Iles’ comme on l’appelle déjà, devra maintenir la pression et réinsister sur l’urgence d’une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.»
Pour Ecolo, les thèmes à aborder durant les deux semaines de négociation seront nombreux, allant des engagements financiers des Etats dans les fonds climat internationaux - pour la Belgique il est prévu de passer en 2020 de 50 millions par an à 500 millions par an - à la mise sur pied d’un mécanisme financier pour les ’pertes et préjudices’ de nombreux pays en passant par la protection d’urgence des personnes déplacées.
Au cours de cette Cop23, l’Europe devra enfin «reprendre le leadership du combat climatique et réaffirmer fortement et de manière unanime sa volonté de poursuivre et même renforcer ces engagements», conclut Ecolo.
(Belga)