Quand profit rime avec magouille

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Il est clair que ce sont les agriculteurs qui paieront encore les pots cassés !

Veviba est en plein dans l’agrobusiness, au même titre que les grandes surfaces et multinationales de l’agriculture intensive qui nous dictent ce que nous pouvons manger et compriment toujours plus les prix et la qualité des produits.

Au marché de Ciney, une belle quantité de bovins est achetée par des marchands flamands mais c’est transferts sont mis en place pour brouiller les pistes. ils sont simplement engraissés et finis en Flandre. Nous sommes en droit de nous demander comment ? Peut-être avec de nouveaux artifices pour lesquels l’Afsca se dispense de recherche puisqu’inconnus ! Un raisonnement qui m’est insupportable !

Il ne faut pas toujours croire que les malversations se produisent dans des pays moins développés que la Belgique. Là où de gros profits sont possibles, il y a des magouilleurs. Le pire, c’est que ces investisseurs sont souvent accueillis à bras ouverts par nos politiciens sans aucun égard de leur honnêteté. Des industriels sans scrupule ont pignon sur rue et sont adulés par nos représentants car ils les mettent en évidence. Ils profitent des subsides wallons provenant de l’argent du contribuable wallon alors que leur siège social ne se trouve pas toujours en Wallonie. C’est un non-sens et cela devrait être obligatoire pour bénéficier d’aides wallonnes. Ils devraient également devoir employer de la main-d’œuvre locale…

Tous ces procédés nous dépassent… Tout est question de profits plantureux et d’être concurrentiel quitte à être déloyal.

Dans ces grosses unités de production, de transformation ou de commercialisation, les producteurs perdent tout pouvoir de contrôle et aucune participation n’est possible. Ils trinquent et les autres se remplissent les poches. Ces vautours tournent autour de notre agriculture et elle suit bêtement le mouvement. C’est notre soumission à ces groupes qui nous a conduits la où nous sommes. Nous sommes également responsables de cette situation . Nous avons trop souvent refusé de nous occuper de la transformation et la commercialisation de nos produits et laissé les mains libres à ces bandits. Il est tant que nous nous impliquions plus dans le cheminement et le devenir de nos produits.

A. Brouckaert

Le direct

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