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Une voie aux changements

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Alors que l’année scolaire touche à sa fin, s’ouvre le bal des portes ouvertes, des journées pédagogiques, des visites… autant de moments clés pour les établissements scolaires qui peuvent ainsi exposer toute la diversité des pédagogies proposées, l’éventail des cours dispensés, et les promesses d’un épanouissement dans un cadre enrichissant… Les jeunes ont l’embarras du choix.

Se diriger vers les sciences du vivant n’est pas un choix anodin. Avec la pression de la société, (lisez associations pour le bien-être animal, la mouvance végane et autres mouvements environnementaux), opter pour l’agronomie et les sections qui s’y attachent, relève parfois d’un choix « militant ». Ces hésitations renforcent les difficultés que connaissent par ailleurs les exploitants à trouver un repreneur ou les sociétés à engager un personnel qualifié dans le secteur agricole.

Or, celui-ci est porteur, tant les défis de demain sont nombreux, qu’ils soient environnementaux, alimentaires, sociétaux… Opter pour l’agronomie, c’est avant tout s’intégrer dans un secteur où durabilité et technologies de pointe sont clairement associées. Le secteur est porteur d’un potentiel de développement exceptionnel… Aux jeunes, motivés et formés de pouvoir le révéler.

Comme le révèle notre dossier enseignement (à lire en pages 18 à 30), les établissements scolaires ont tenu compte de cette évolution et ont adapté leur carte de formations. Oui, elles affichent une volonté affirmée à ouvrir leurs horizons et former les étudiants à de nouvelles approches comme celle de la permaculture, du bio, des audits environnementaux… Pour conscientiser les jeunes aux réalités du terrain.

En se diversifiant, en se spécialisant, l’enseignement vise à répondre à des demandes concrètes de la société et aide ainsi les étudiants à appréhender les réalités du métier. Il ouvre alors une voie (nécessaire) aux changements.

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