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En faveur de la biodiversité, selon leurs opposants

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Pour sa part, Carlo Di Antonio, actuel ministre wallon de l’Environnement et ancien ministre wallon de l’Agriculture, juge cette décision nécessaire. Bien qu’il dise « comprendre que cela pose problème aux betteraviers », il estime que « la perte de biodiversité coûterait bien plus cher au secteur agricole à long terme que les pertes dues au retrait des néonicotinoïdes à court terme ». « L’agriculture a le devoir de protéger l’environnement, il en va de la pérennité du secteur », ajoute-t-il. Le ministre se dit toutefois prêt à se mettre autour de la table pour dégager rapidement des solutions alternatives efficaces.

Pour Nature & Progrès, cette décision est « une bonne nouvelle pour la biodiversité de nos campagnes ». L’asbl déplore néanmoins la position de la Belgique, qui s’est abstenue lors du vote, alors que ses voisins, pour lesquels le secteur de la betterave est tout aussi important, y ont pris part. Soulignant encore que des betteraves bio sont cultivées en Autriche, dans le Nord de la France, aux Pays-Bas ou encore en Suisse, Nature & Progrès estime qu’il est tout à fait possible de se passer de ces matières actives sur le territoire belge, « d’autant plus qu’il reste un an à la filière pour mettre en place des alternatives ».

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