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Lutte intégrée, alternatives… la Commission dénonce l’apathie des États membres

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Le Parlement européen dénonce, dans une résolution adoptée le 12 février à Strasbourg, l’attitude des États membres qui, « pour la plupart, ne mettent pas en œuvre la directive européenne de 2009 sur l’utilisation durable des pesticides. »

Si des progrès ont été accomplis dans la formation des agriculteurs pour mieux pulvériser, très peu a été fait pour promouvoir le développement de méthodes alternatives comme les pesticides à faibles risques et non chimiques.

Le Parlement européen déplore également que les plans nationaux ne fixent pas d’objectifs et que les solutions de lutte intégrée ne soient pas assez utilisées.

La résolution parlementaire propose de fixer clairement un objectif global de réduction (quantitative ou fondée sur les risques) immédiate et à long terme de l’utilisation des pesticides avec des paliers annuels.

Le commissaire européen à la Santé a assuré aux parlementaires que la Commission demandera aux États membres de modifier leurs plans nationaux pour remédier aux lacunes et a annoncé « un nouveau rapport dans le courant de l’année sur les plans révisés ». Rappelant que les experts des États membres viennent de valider la mise en place d’indicateurs de risques harmonisés pour les pesticides, il a invité les eurodéputés à, eux aussi, les approuver.

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