Désherbage du maïs (3/3): les mesures anti-dérive et zones tampons à respecter

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Voir l'offre d'abonnementIl faut espérer une bonne floraison en 2025, en tout cas meilleure que 2024 sous la pluie ! Les abeilles nous indiqueront en fin floraison si cette saison aura été bonne.
L’application de l’éco-régime « réduction d’intrants » est envisageable en culture de maïs et ce, d’autant que les semences traitées avec Redigo M et/ou Korit peuvent être utilisées dans ce cadre.
Bien qu’un nouvel herbicide ait été mis sur le marché, la lutte contre les adventices se complique progressivement en culture de maïs. En cause ? La disparition effective, mais aussi prochaine, de certaines matières actives. De ce fait, la stratégie déployée sur le terrain doit une nouvelle fois être adaptée. Tenant compte de ces évolutions, le Cipf expose ses recommandations pour un désherbage réussi, en pré ou en postémergence, face aux dicotylées annuelles et autres graminées estivales.
Statbel, l’Office belge de statistique, vient de livrer sa seconde estimation des comptes agricoles 2024. Celle-ci corrobore ce qu’ont ressenti les agriculteurs.
Après de longs mois de débats, les États membres ont finalement convenu, mi-mars, d’un mandat de négociation concernant les nouvelles techniques de sélection génomiques ouvrant la voie aux discussions avec le parlement. Un calendrier qui nous a offert l’occasion de questionner Christophe Clergeau, rapporteur de ce dossier pour le groupe socialiste, sur quelques sujets qui fâchent, parmi lesquels la brevetabilité, la dépendance accrue des agriculteurs envers les grandes entreprises semencières, l’étiquetage et la protection des consommateurs européens.
La superficie des terres agricoles bio a légèrement reculé l'an dernier, de près de 2% par rapport à 2023, à 90.583 ha fin 2024, selon les chiffres de Biowallonie présentés mercredi à Héron (province de Liège). Il s'agit de la deuxième année de baisse consécutive, ce qui n'inquiète pas outre mesure le secteur.
Les froments du réseau d’observation se situent principalement au stade 1er nœud (BBCH 31, 16 parcelles sur 26). Certaines sont encore au stade épi 1 cm (BBCH 30) et d’autres, vont très prochainement atteindre le stade deuxième nœud (BBCH 32).
Faisons le point sur la croissance de l’escourgeon et sur le développement des maladies.
La culture colore un peu plus les paysages et attire également les insectes. Quand on ne se soucie plus des méligèthes, c’est au tour des charançons des siliques à surveiller. Ils sont déjà là, sans doute à cause des bonnes températures ! Ils arrivent très tôt, peut-être une conséquence du réchauffement climatique ? Comme quoi, les insectes s’adaptent aussi, en ne regardant pas le calendrier mais bien la nature !
Les froments sont susceptibles d’être attaqués par des maladies cryptogamiques au niveau des racines (piétin-échaudage), des tiges (piétin-verse), des feuilles (rouilles, septoriose, oïdium) et des épis (septoriose, fusarioses). Elles peuvent altérer le rendement, soit de manière directe par la destruction des organes, soit de manière indirecte comme le piétin-verse qui affaiblit les tiges et favorise la verse. Certaines maladies peuvent également déprécier la qualité sanitaire de la récolte, comme les fusarioses qui produisent des mycotoxines pouvant se retrouver sur les grains.
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