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Cadco – actualité – céréales: en froment, pensez fertilisation

A contrario, les escourgeons, les orges brassicoles et les avoines ne demandent aucune intervention. Pour les semis plus tardifs d’orge de printemps, la fertilisation peut également être envisagée.

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Avec les températures relativement fraîches (notamment les nuits), les froments n’ont pas beaucoup évolué. En fonction des variétés et des régions agricoles, les semis réalisés durant le mois d’octobre sont proches du stade ou ont atteint le stade « épis à 1 cm » (lire aussi en p.14).

À ce stade (redressement), il y a lieu de penser à apporter le second apport d’azote (schéma en 3 fractions) ou d’appliquer le premier apport (schéma en 2 fractions). Pour cette fertilisation, il ne faut pas oublier de porter une attention particulière à l’état de votre culture, à votre région agricole ainsi qu’au précédent cultural notamment.

Le traitement régulateur peut également être appliqué dès le stade redressement et jusqu’au stade 2 nœuds. L’efficacité de ce traitement est principalement basée sur les conditions d’applications. Il faut donc une céréale en pleine croissance ainsi que des bonnes conditions climatiques (température supérieure à 12ºC pendant plusieurs heures).

Enfin, pour les semis de novembre et de décembre, nous sommes respectivement au stade fin tallage et plein tallage.

En orge de printemps aussi

Dans la plupart des parcelles, les escourgeons se trouvent au stade « 1er  nœud » (31). Au niveau phytotechnique, il n’y a rien de spécifique à faire à ce stade.

Les orges brassicoles et les avoines semées fin février se trouvent au stade « 3 feuilles ». Au vu de l’état de ces cultures, aucune action ne doit être prise pour l’instant.

Les semis plus tardifs d’orge de printemps se trouvent au stade « 1 feuille ». Pour ces derniers, la première fraction azotée pourra être appliquée dès que les conditions météorologiques le permettront.

Dans le cas où les reliquats azotés sont de l’ordre de 60 kg N/ha sur les 90 premiers centimètres, il est conseillé d’appliquer 90 kg N/ha dès le début de la végétation. S’ils sont plus importants, il est conseillé de diminuer la première fraction afin d’éviter une teneur en protéine trop élevée à la récolte, ce qui entraînerait un déclassement de l’orge. Une application de 20 à 40 unités pourra ensuite être appliquée au stade redressement, si la culture paraît carencée.

B. Bodson, R. Blanchard

et R. Meurs,

coordination phytotechnie

X. Bertel,

coordinateur Cepicop et Cadco

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